A PROPOS

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Découvrez Pierre Colomer, Photographe d'art

Pierre Colomer, né en 1952, vit et travaille en Bretagne et à Paris.

Après sa formation en Droit et en Histoire de l’Art à l’Université de Montpellier, il s’oriente vers l’image et la lumière sous toutes ses formes : design d’éclairages pour la Danse, l’Opéra, le Théâtre, mise en lumière et direction de la photo pour des défilés de mode (Dior, Lanvin, …), images de courts métrages documentaires et de fiction, films sur la danse, photographies de scène et photographie d’art.

Il collabore notamment pendant 15 ans, comme lighting designer, avec la chorégraphe Maguy Marin.

Il se spécialise aussi dans la scénographie et la mise en lumière de lieux en friche, reconvertis en lieux de propositions artistiques (le domaine militaire des Héronnières à Fontainebleau, l’usine Leroy à Saint-Fargeau, la carrière de silice blanc d’Ormesson, l’Aérodrome de Villaroche, etc…)

Il réalise les éclairages pour diverses expositions photographiques et d’art contemporain, dont la scénographie et l’éclairage de l’exposition Keith Haring « The Political Line » (Paris 2013) - en collaboration avec le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Le CentQuatre-Paris, et la fondation Keith Haring. Il met en lumière toutes les œuvres de l’exposition « Follia Continua », pour les 25 ans de Galleria Continua (Paris, 2015, œuvres de Daniel Buren, Anish Kapoor, Ai Weiwei, Antony Gormley).

Dans toutes ses créations visuelles, il s’attache particulièrement à restituer un travail sur les formes, les matières, les textures, à discerner derrière le chaos d’invisibles lignes de force.

Avec l’éclairage de « May B », célèbre pièce chorégraphique de Maguy Marin, il explore l’effet de la lumière scénique sur les maquillages d’argile, qui se décomposent et se déposent au sol sous l’effet du mouvement et de la chaleur des danseurs.

Pour « Canta Oedipae » (1983, Festival Avignon), il expérimente les transformations de la lumière indirecte reflétées par des plaques de cuivre, d’étain, de zinc, procédé qu’il utilisera dans nombre de créations d’éclairage.

Son travail photographique se développe autour de plusieurs axes : dans de grand formats couleur, son expérience de mise en lumière des lieux en friche, des ruines et des matériaux en décomposition, lui permet d’explorer les mystérieuses calligraphies révélées par la métamorphose des corrosions, métalliques et minérales.

Son travail monochrome lui permet une approche similaire, en s’attachant en particulier à l’enchevêtrement des formes et des matières végétales.

La dernière série, consacrée aux sites urbains, le conduit au cimetière du Père Lachaise, à Paris, dont il restitue une image très singulière.

Après une exposition de plusieurs mois à la galerie Cobalt à Audierne, son travail est en ce moment présenté à L’Ecume, sur l’île de Groix, lieu primordial dans le développement de son projet photographique.

Son livre « Vestiges », sorti début 2023, est en cours de diffusion.